sonar 2006
L’autre jour, je reçois un texto de Michael qui me disait qu’il revenait du festival Sonar de Barcelone. J’étais très jaloux en lisant ce texto car ça fait un moment que nous voulons aller là-bas.
Mais pour tous ceux qui, comme nous, n’ont pas pu aller au Sonar cette année voici un compte-rendu que Michael bien voulu écrire pour le blog de Couillu.
Merci Michael…
« Le Sonar 2006 à Barcelone : on y était, on a vu, on a vaincu !
Tout commence pour nous le vendredi après-midi dans la semi-moiteur barcelonaise, entre maisons Gaudi, traversée à pied des Ramblas, atterrissage express dans notre hôtel (où la tenancière nous régale de sa seule consigne pour notre séjour : « no lady, sinon payer plus de money pour faire rentrer les ladies dans la chambre ») et entrée dans la fête électronique.
Notre premier concert restera sans doute un des meilleurs du Sonar : Les Scissor Sisters et leur show très Glam Rock qui nous réjouit au plus haut point, amoureux de Bowie que nous sommes. Suivront quelques va-et-vient dans le MACBA (musée d’art contemporain) que nous sommes bien heureux de retrouver cette année. Doravideo, ce batteur japonais qui travaille avec des séquences vidéos. Puis Birdy Nam Nam, nos frenchies un peu décevant (le concert ne décolle jamais)… L’aprem se finit avec le grand Senor Coconut qui nous offre un concert électro-cubain de haute volée et surtout bien décalé à souhait.
Le Sonar de nuit (hors de la ville pour les non-initiés) du vendredi va nous laisser un peu sur notre fin : il y aura bien les 2h de show de CHIC qui nous vaudra une bonne partie de rigolade autour de quelques uns des plus grands tubes discos, dont l’immortel « Freak ». Suivra la très expérimentale représentation de notre Lolo Garnier nationale (mouai…) ; heureusement que Jeff Mills viendra remettre les pendules à l’heure : on est aussi un peu là pour tripper sur des sons électroniques accompagnés d’une bonne vieille grosse caisse sacre bleu !
Une courte nuit et hop, nous revoilà au Sonar… La journée nous apparaît mal organisée : de grands temps morts au plein cœur de l’après-midi : idéal pour se prélasser et s’avaler quelques roteuses mais pas hyper réjouissant pour les oreilles. Tucker et Fat Freddy’s Drop nous offriront les 2 meilleurs shows : un pour le délire, l’autre pour le bon son et son délire « cool » très reggae.
La 2ème et dernière nuit commencera pour nous sur le super-hyper-méga concert de cette édition 2006 : Hot Chip, ce quintette anglais qui n’arrête plus de nous surprendre… C’est bon, c’est fin, ça se mange sans fin. Suivront les concerts de Goldfrapp (heureusement qu’elle n’est pas moche la gueuze, ça remonte le niveau, car on se croirait parfois en train de mater un spectacle de Killy Minogue), MFA (un peu bourrin et pas vraiment dansant), Miss Kittin (qui s’est laissée emporter par le son de ses prédécesseurs sur scène et qui nous offre un show pas vraiment happy et très douloureux pour les oreilles, malgré les boules quiès) et enfin, Ritchie Hawtin et Villalobos (bien, même très bien… Parfait pour l’horaire – il est près de 6h du mat’ – mais on est trop fatigué… On rentre).
Bilan 2006 : parfois très expérimental (les japonais et Garnier) parfois portant plutôt un regard sur le passé (J. Mills, Miss Kittin)… Cette édition était celle des questions et des interrogations : où en est la musique électronique ? Que nous a t elle offert ? Vers quoi va t elle tendre à l’avenir ? Bilan intéressant et prometteur pour 2007… Rendez-vous dans un an.
Michael »
Michael fait plein de choses dans la vie, il va beaucoup au cinéma, il se promène parfois avec son ami Christian, il fait parti d’un collectif d’artistes, mais il est surtout l’inspecteur. Vous pouvez écouter sa musique et en savoir un peu plus sur lui et son travail sur le site de style-elvis.
Sur scène, comme dans la vie, il est accompagné de Docartik qui lance de jolies images pendant ses live act , c’est beau et prenant, la musique et les images se compétent totalement.
Le vrai nom de Docartik c’est Prune, son travail, on ne peut pas le voir sur le site de Style-Elvis et c’est bien dommage. Mais peut-être que certains d’entre vous étiez là ce soir de concert en premiere partie de Mr Katerine. Moi, je n’ai pas pu y aller, mais j’ai entendu dire que c’était vraiment bien. Donc l’année prochaine tous au sonar (sans oublier les bouchons d’oreilles) et en attendant d’y voir l’inspecteur il faut guetter ses concerts…
Mais pour tous ceux qui, comme nous, n’ont pas pu aller au Sonar cette année voici un compte-rendu que Michael bien voulu écrire pour le blog de Couillu.
Merci Michael…
« Le Sonar 2006 à Barcelone : on y était, on a vu, on a vaincu !
Tout commence pour nous le vendredi après-midi dans la semi-moiteur barcelonaise, entre maisons Gaudi, traversée à pied des Ramblas, atterrissage express dans notre hôtel (où la tenancière nous régale de sa seule consigne pour notre séjour : « no lady, sinon payer plus de money pour faire rentrer les ladies dans la chambre ») et entrée dans la fête électronique.
Notre premier concert restera sans doute un des meilleurs du Sonar : Les Scissor Sisters et leur show très Glam Rock qui nous réjouit au plus haut point, amoureux de Bowie que nous sommes. Suivront quelques va-et-vient dans le MACBA (musée d’art contemporain) que nous sommes bien heureux de retrouver cette année. Doravideo, ce batteur japonais qui travaille avec des séquences vidéos. Puis Birdy Nam Nam, nos frenchies un peu décevant (le concert ne décolle jamais)… L’aprem se finit avec le grand Senor Coconut qui nous offre un concert électro-cubain de haute volée et surtout bien décalé à souhait.
Le Sonar de nuit (hors de la ville pour les non-initiés) du vendredi va nous laisser un peu sur notre fin : il y aura bien les 2h de show de CHIC qui nous vaudra une bonne partie de rigolade autour de quelques uns des plus grands tubes discos, dont l’immortel « Freak ». Suivra la très expérimentale représentation de notre Lolo Garnier nationale (mouai…) ; heureusement que Jeff Mills viendra remettre les pendules à l’heure : on est aussi un peu là pour tripper sur des sons électroniques accompagnés d’une bonne vieille grosse caisse sacre bleu !
Une courte nuit et hop, nous revoilà au Sonar… La journée nous apparaît mal organisée : de grands temps morts au plein cœur de l’après-midi : idéal pour se prélasser et s’avaler quelques roteuses mais pas hyper réjouissant pour les oreilles. Tucker et Fat Freddy’s Drop nous offriront les 2 meilleurs shows : un pour le délire, l’autre pour le bon son et son délire « cool » très reggae.
La 2ème et dernière nuit commencera pour nous sur le super-hyper-méga concert de cette édition 2006 : Hot Chip, ce quintette anglais qui n’arrête plus de nous surprendre… C’est bon, c’est fin, ça se mange sans fin. Suivront les concerts de Goldfrapp (heureusement qu’elle n’est pas moche la gueuze, ça remonte le niveau, car on se croirait parfois en train de mater un spectacle de Killy Minogue), MFA (un peu bourrin et pas vraiment dansant), Miss Kittin (qui s’est laissée emporter par le son de ses prédécesseurs sur scène et qui nous offre un show pas vraiment happy et très douloureux pour les oreilles, malgré les boules quiès) et enfin, Ritchie Hawtin et Villalobos (bien, même très bien… Parfait pour l’horaire – il est près de 6h du mat’ – mais on est trop fatigué… On rentre).
Bilan 2006 : parfois très expérimental (les japonais et Garnier) parfois portant plutôt un regard sur le passé (J. Mills, Miss Kittin)… Cette édition était celle des questions et des interrogations : où en est la musique électronique ? Que nous a t elle offert ? Vers quoi va t elle tendre à l’avenir ? Bilan intéressant et prometteur pour 2007… Rendez-vous dans un an.
Michael »
Michael fait plein de choses dans la vie, il va beaucoup au cinéma, il se promène parfois avec son ami Christian, il fait parti d’un collectif d’artistes, mais il est surtout l’inspecteur. Vous pouvez écouter sa musique et en savoir un peu plus sur lui et son travail sur le site de style-elvis.
Sur scène, comme dans la vie, il est accompagné de Docartik qui lance de jolies images pendant ses live act , c’est beau et prenant, la musique et les images se compétent totalement.
Le vrai nom de Docartik c’est Prune, son travail, on ne peut pas le voir sur le site de Style-Elvis et c’est bien dommage. Mais peut-être que certains d’entre vous étiez là ce soir de concert en premiere partie de Mr Katerine. Moi, je n’ai pas pu y aller, mais j’ai entendu dire que c’était vraiment bien. Donc l’année prochaine tous au sonar (sans oublier les bouchons d’oreilles) et en attendant d’y voir l’inspecteur il faut guetter ses concerts…